Projet internationaux
Mission en Europe
L’ACROLA s’associe aux autres stations de baguage travaillant sur le Golfe de Gascogne, françaises et espagnoles, pour étudier de manière conjointe la migration des oiseaux tout au long de l’arc atlantique. Ce Groupement d’Intérêt Scientifique dénommé « Atlantic Flyway Network » permet d’avoir des protocoles communs, de regrouper les données et ainsi d’obtenir une analyse plus fine du comportement migratoire des passereaux paludicoles. Les membres de ce groupe sont les stations de Donges sur l’estuaire de Loire, de Chenac-Saint-Seurin d’Uzet sur l’estuaire de la Gironde, de Villefranque sur l’estuaire de l’Adour, de Txingudi, de Urdaibai et de Villaviciosa.
Mission en Afrique
Le partenariat entre l’ACROLA, le Parc National du Diawling et l’AECID a permis de former pendant un mois quatre agents du parc au technique de baguage et à l’ornithologie. Les ornithologues de l’association ont apporté un soutien technique lors du comptage Wetlands visant à évaluer le nombre total d’oiseaux d’eau présents sur le Parc. En matière d’éducation à l’environnement, les membres de l’équipe ont tenu une conférence sur la biodiversité avec les chefs des villages riverains
Prospection des zones d’hivernage du Phragmite aquatique
Le Phragmite aquatique Acrocephalus paludicola est actuellement le passereau le plus menacé d’Europe. Il fait aujourd’hui l’objet en France d’un Plan National d’Actions visant à mieux comprendre le fonctionnement de cette espèce en migration et ainsi mieux gérer et protéger les zones de halte migratoire. Beaucoup d’études sont également réalisées en Europe de l’Est sur ses sites de reproduction. Cependant, en 2010, seule une zone d’hivernage du phragmite aquatique était connue : le Parc National des oiseaux du Djoudj au Sénégal.
C’est donc une grande avancée ornithologique que la découverte de 16 Phragmites aquatiques en 2011 par l’équipe de l’ACROLA sur trois sites d’hivernage différents, deux sites en Mauritanie et un site au Mal
En Mauritanie, les sites où la présence de Phragmite aquatique a été mise en évidence par les bagueurs de l’ACROLA sont des petites zones humides appelées « Tamoürts » (entre 50 et 500 ha). Ce sont de véritables oasis de verdure au milieu de l’immense steppe sahélienne. Ces bassins retenant l’eau offrent les conditions propices au développement de scirpaies, végétation particulièrement appréciée du Phragmite aquatique où il trouve gîte et couvert pour passer l’hiver.
Au Mali, les recherches ont été fructueuses dans les « bourgoutières » bordant le Mayo Dembé au centre du Delta intérieur du fleuve Niger. Ce sont des prairies aquatiques inondées par la crue du fleuve dans .